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Maxime Le Bon (France) vit et travaille en Belgique

Dans des cartons à bananes, Maxime Le Bon rassemble et conserve pêle-mêle quantité de documents. Imprimés pour la plupart, découpés dans des journaux, magazines, publications fanées, erratas et autres fragments de textes. S’y joignent ses propres dessins, à main levée, d’un trait rapide, ou réalisés patiemment lors de long processus de reproductions d’images pourvues de trames dont il s’agit de modifier l’échelle grâce à une logique d’agrandissement manuelle. Cette collection de glanements hétéroclite est ensuite passible de redistributions, puis glissée dans des pochettes plastiques où il les conserve. Instable et en constante mutation, cette archive improbable s’accroît avec les années. Elle sédimente ainsi des strates d’expériences et constitue un gisement hétérogène d’où peuvent ensuite émerger toute sorte de récits fragmentaires, d’agencements accidentels reconfigurables au gré des besoins de sa pratique.