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Son travail renverse notre regard sur la vie quotidienne. Il nous permet de voir les choses sous de nouvelles perspectives infusées d’un humour surréaliste et une beauté ludique. Adoptant différentes formes – des objets transformés aux actions documentées sous formes de vidéos et souvent accompagnées de courts textes poétiques – les projets de Shimabuku révèlent sa curiosité et réveille la nôtre. Pour cette exposition, sa première en Belgique, Shimabuku présente une sélection d’œuvres récentes accompagnée de pièces moins connues ou rarement montrées.

Instrumental, le titre de l’exposition, souligne l’importance de la musique pour Shimabuku. En témoigne le rôle central qu’elle prend dans les vidéos présentées. Le titre évoque également les nombreux instruments créés par l’artiste, allant des outils manuels, aux inventions ingénieuses en passant par des instruments de musique. Il détourne par exemple l’arc d’un archer pour jouer de la contrebasse et transforme ainsi un instrument guerrier en instrument de Jazz.

Curatrice : Zoë Gray

À propos de Shimabuku

Shimabuku (né en 1969 à Kobe au Japon) vit et travaille à Okinawa. Ses expositions récentes ont été présentées entre autres au Nouveau Musée National de Monaco (2021) ; au Crédac, Ivry (2018) ; à la Contemporary Art Gallery, Vancouver ; à la Kunsthalle Bern (toutes deux en 2014) ; à la Ikon Gallery, Birmingham ; au 21st Century Museum of Contemporary Art, Kanazawa (toutes deux en 2013) ; au Centre international d’art et du paysage de l’ile de Vassiviére (2011). Son travail était également présent dans de nombreuses expositions internationales comme la 14e Biennale de Lyon (2017), la 27e Biennale de Venise (2017), au Okayama Art Summit (2016), à la Havana Biennial (2015), à la Taipei Biennial (2014), à la Sharjah Biennale (2013), à la Yokohama Triennial (2011). Shimabuku est représenté par Air de Paris (Paris), Amanda Wilkinson (Londres), ZERO... (Milan), Nogueras Blanchard (Barcelone/Madrid) et Barbara Wien (Berlin).